Les exercices de base (dit poly articulaires) sollicitent plusieurs articulations en même temps, et donc plusieurs muscles (ex: un développé couché sollicite les pectoraux, mais aussi le deltoïde antérieur, ainsi que les triceps).
Les exercices d’isolation (dit mono articulaires) sollicitent une seule articulation, et la plupart du temps, un seul muscle (ex: une flexion du coude, appelé « curl », sollicite uniquement les biceps).
Les exercices polyarticulaires sont ceux qui permettent de recruter le plus de fibres musculaires, de générer le plus gros potentiel de gain de force, d’hypertrophie, et de dépenser le plus d’énergie, car ce sont ceux qui demandent le plus d’efforts et qui permettent donc de brûler le plus de calories. Ils permettent également de stimuler de manière importante le système nerveux central.
L’idée est donc de construire son entraînement de musculation avec des exercices polyarticulaires, à préférer en début de séance, et de compléter le volume d’entraînement des différents groupes musculaires avec des exercices d’isolation, en fin de séance, et non pas l’inverse.
Un muscle répond à un stimulus, et si vous souhaitez augmenter la réponse d’adaptation d’un muscle (sa prise de force et son hypertrophie), le volume d’entraînement est la clef de la progression. Avec des exercices polyarticulaires et d’isolations, c’est le volume global qui augmente.
Dans le cas ou une personne serait blessée et n’aurait pas la possibilité d’utiliser un muscle ou une articulation au maximum de ses capacités, les exercices d’isolations peuvent s’avérer intéressants pour continuer à travailler une zone sans créer de troubles musculo-tendineux ou articulaires au niveau de l’articulation blessée.
Merci à notre coach Mathieu pour ces conseils !